Bienvenue sur l’article qui essaye de répertorier la faune et flore de Montluçon.
Patrimoine paysager et végétal de la ville
Jardin Wilson
Ce jardin étagé de 12 000m2 fut créé en 1937 fut dénommé en l’honneur de Thomas Woodrow Wilson, président des Etats-Unis. Le classement de ce jardin en 1952 a permis de protéger les remparts de la cité médiévale comme site pittoresque et historique.
De style classique à la Française, ce jardin accueille:
- un bassin circulaire
- une fontaine perspective du Tapis Vert
- un préau (reconstitution du XVè)
- un jardin d’enfants
- Terrasse avec un buste du compositeur montluçonnais et directeur de l’Opéra de Paris André Messager
Le jardin comprend également des topiaires de différentes formes, réalisées à partir de différentes essences:
- L’If
- Le Buis
- Le Chame
- Le Thuyas
Ce jardin abrite plusieurs espèces végétales rares qui sont implantés dans la roseraie:
- Poncirus trifoliata
- Euonymus myrianthus
- Cèdre bleu de l’Atlas
Jardin Luis-Neillot
Dédié au peintre bourbonnais, le jardin des marais est de style classique dans sa partie basse contre un style « libre » en partie haute. Dans la partie basse, vous retrouvez un double alignement de tilleuls, tapis de gazon, massifs de rosiers et arbustes entourant un bassin octoganal. En partie haute, ce sont des tulipier de Virgine, chênes fastigiés, séquoia pendula, arbres de Judée et magnolias.
Parc Saint-Jean
19000 m2 de pelouse de pelouse pour un parc de 3 hectares qui abrite un habile compromis entre jardin paysager et classique. Apprécié par les petits et grands, pour son aire de jeux et sa couronne de 400 arbres, il cache également un petit ruisseau et une île, repère de cygnes noirs et canards.
les arbres du parc Saint-Jean sont:
- Des chênes
- Des tilleuls
- Des liquidambars
- Des taxodiums
- Un Séquoia gigantea (de plus de 5m de circonférences)
Parc de la Villa Louvière
Inspiré du Petit Trianon de Versailles, ce site a été créé en 1926 par l’industrel montluçonnais M. Troubat qui a dessiné lui-même les plans.
Ce parc abrite de nombreuses essences : tilleul, kiwi, chamaecyparis, eleagnus… Des sculptures et une volière ornent le site.
Parc des Ilets
Chênes, acacias et épicéas donnent un aspect boisé à cet espaces de 25000m2. Des aires de jeux pour les enfants sont aménagées dans les sous-bois ainsi que des ateliers de fitness en libre service. Annexé à l’espace Boris-Vian qui regroupe la médiathèque, l’école nationale de musique, le centre dramatique national et le Fonds d’art moderne et contemporain, ce lieu permet de se retrouver en famille. Situé à proximité du centre-ville, il abrite une faune sauvage : écureuils, mulots, moineaux, rouges-gorges…
Domaine des Réaux
Aux portes de la ville, le domaine municipal des Réaux offre un cadre exceptionnel aux montluçonnais en quête de verdure et de grand air. Tous les samedis soir à partir de 21h, le Cercle d’astronomie de la région de Montluçon propose d’observer les étoiles au télescope (programme sur astrosurf.com/carm). Le rucher école de Montluçon et ses environs propose quant à lui de découvrir l’apiculture et le monde fascinant des abeilles.
Depuis 2014, le verger des Réaux a rejoint le réseau des Vergers Conservatoires d’Auvergne. Depuis mai 1998, cet espace est devenu refuge L.P.O et la Ligue de Protection des Oiseaux organise sur demande des rencontres avec tous ceux qui souhaitent découvrir autrement la nature.
Les Gorges du Haut Cher
Espace naturel inclus dans le réseau Natura 2 000, les Gorges du Cher offrent un cadre spectaculaire et abritent une faune et une flore uniques :
- Reptiles
- Rapaces
- Papillons
- Espèces rares protégées telles que le crapaud sonneur à ventre jaune.
Trois passerelles ont été aménagées pour vous permettre de traverser le Cher entre Lignerolles et St-Genest. Paysages remarquables à savourer sans modération à Saint-Genest ou à Sainte-Thérence.
Le château de l’Ours, au confluent du ruisseau de l’Ours et du Cher, dévoile ses ruines du XIIe siècle sur une barre rocheuse recouverte de landes à buis, milieu caractéristique et identitaire de la Combraille. Les Gorges du Cher constituent un véritable terrain de jeux pour les amateurs de sensations fortes.
Les Côtes de Nerdre
Le contrat Natura 2000 prévoit ainsi une expertise écologique puis des travaux de recépage des landes vieillissantes et de réduction de la colonisation par les fougères et arbustes.
Finalement, la restauration et mise en place d’une gestion pérenne de ces côtes a permis de préserver la Bruyère cendrée (Erica cinéréa) ainsi que la Calluna vulgaris.
Le verger conservatoire des Réaux
Un trésor de biodiversité
Dominant Montluçon, le Verger conservatoire des Réaux s’étend sur 1,5ha, répartis en 2 parcelles. Ce pré verger a été planté en 1954 et revalorisé depuis 2010 en partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN) ainsi que le Pays de la Vallée de Montluçon et du Cher.
Il est riche de sa diversité avec 83 variétés fuitières et 200 arbres fruitiers
- Poire sucrée vert de Montluçon
- Poire citron madeleine
- Cerise armistice
- Pomme drap d’or de Courçais
- Pommes d’oignon
- Pommes fleuri tard
- Etc …
La région de Montluçon est fière de cette tradition fruitière. Associés à la vigne, les Vergers étaient très implantés sur les coteaux bordant le Cher jusque récemment. Domérat, Désertines, Estivareilles, … étaient des communes réputées pour leurs cerises qui se vendaient jusque sur les marchés parisiens!
Variété emblématique de Montluçon, la poire sucrée vert de Montluçon est décrite officiellement dès le début du XIXè siècle. Elle est à l’origine de spécialités montluçonnaises: Poirat à la Sucrée Verte et Piquenchâgne.
Les modalités de conversion en verger conservatoire furent réalisées avec le Centre Municipal de Pomologie d’Alès pour permettre la mise en réseau et en valeur du Verger.
Patrimoine arboré de la ville
Dominée par trois essences prédominantes (platane, tilleul et marronner), la ville de Montluçon essaye de diversifier son paysage depuis 1988. Cercis, liquidambar, ginko, pyrus, chêne, frêne, tulipier, erables, cerisier, … ont ainsi été introduits petit à petit.
Face au défi du changement climatique, le services des Espace verts de la ville observent un dépérissement de certaines espèces. À l’arrivée, frêne, chêne, bouleau, cèdre et pin sylvestre sont les espèces qui souffrent de plus en plus. C’est donc pourquoi le service des espaces verts a donc décidé de se tourner vers des arbres originaires du sud de la France et plus adapté aux coups de chaud et sécheresse.
- Quercus ilex
- Quercus cerris
- Quercus petraea
- Quercus pubescent
- Albizia julibrissin
- Celtis australis
- Acer monspessulanum
- Acer opalus
- Ostrya carpinifolia
- Abies pinsapo
En parallèle, Montluçon Communauté organise diverses animations pour sensibiliser la population
- Création d’une pépinière à visée conservatoire
- Inscription au réseau des vergers conservatoires d’Auvergne
- Croq’en fruits
- Jardin partagé à la cité Pierre Leroux
- Verger partagé du quartier de Bien-Assis
- Visites du centre de production florale au grand public
- Fleurissement des événements
- Visite de jardins
- Reportage et communication régulière
- Information sur les espèces envahissantes
Réserve naturelle de l’Étang des Landes
Les espèces animales trouvent dans la végétation diversifiée de l’étang des Landes un lieu de vie idéal. La Réserve abrite une extraordinaire richesse en oiseaux, avec plus de 240 espèces observées.
Finalement, ce sont plus de 950 espèces animales qu’on peut recenser sur le site de la Réserve de l’étang des Landes, avec notamment plus de 240 espèces d’oiseaux observées.
Sur le parcours des migrateurs
Oiseaux migrateurs
Parmi tous ces oiseaux, plus de 60 espèces se reproduisent sur le site : le Héron pourpré côtoie le Bihoreau gris ou le Phragmite des joncs. Une centaine d’autres, comme le Balbuzard pêcheur, la Grue cendrée et de nombreux petits échassiers, hivernent ou font une étape au cours de leurs longues migrations.
Parmi les oiseaux qu’on pourra observer le plus facilement, parce qu’ils sont des habitués des lieux, on notera : le Cygne tuberculé, le Fuligule milouin, le Héron cendré, le Canard colvert, la Foulque macroule, le Grèbe huppé, le Grand Cormoran, la Mouette rieuse, la Sarcelle d’hiver, la Grande Aigrette ou encore la Bécassine des marais. Mais avec un oeil averti et un peu de chance, on peut aussi apercevoir des espèces beaucoup plus rares comme le Phragmite des joncs, l’Aigrette garzette, le Héron garde-boeufs, l’Oie cendrée ou la très discrète Marouette ponctuée.
Libellules et amphibiens
Derrière cette faune ailée se cachent bien d’autres trésors. Par exemple, c’est à l’étang des Landes que l’on trouve la plus grande diversité de libellules du Limousin, avec plus de 40 espèces présentes. Des observations remarquables d’odonates ont été réalisées, comme par exemple la reproduction constatée du Sympétrum jaune d’or (Sympetrum flaveolum) dans les végétations de bordure d’étang, dans le secteur de l’Ermite.
De même, le suivi de l’ensemble des mares a permis de constater un beau développement du Triton crêté (Triturus cristatus), avec pas moins de quatre mares colonisées par cet amphibien emblématique.
L’étang des Landes, c’est aussi, au printemps, le chant des rainettes vertes à la tombée de la nuit. C’est le moment que choisit la Loutre, l’un des habitants les plus discrets de la Réserve, pour parcourir son territoire. C’est aussi le moment qu’adoptent les chauves-souris pour effectuer leurs circuits de chasse nocturnes, dont la Barbastelle, espèce vulnérable au niveau mondial et bien présente à l’étang des Landes.
Espace Naturel Sensible de la Vauvre
Situé près de la rivière du Cher, l’Espace Naturel Sensible de la Vauvre est un site de 46 ha, composé d’une forêt alluviale appelée « Ile aux fauvettes », de prairies et d’un plan d’eau issu de l’ancienne exploitation d’une gravière pour la construction de l’autoroute A71.
L’ENS de la Vauvre, en libre accès toute l’année, est un lieu de sensibilisation à la protection de la nature.
Les visiteurs peuvent se balader sur les 3,5 kilomètres de sentiers permettant de faire le tour complet du site. Une vingtaine de panneaux pédagogiques ont été installés au fil de la promenade afin d’apporter des informations sur les espèces animales et végétales présentes, les habitats ou encore les opérations de gestion écologique. Le public peut observer au mieux la faune grâce aux observatoires installés tout au long des sentiers.
Accueil des oiseaux hivernants
La Vauvre est un site d’importance régionale pour l’accueil des oiseaux hivernants, et notamment les canards (plusieurs centaines d’individus chaque hiver). De plus, on peut également observer des espèces remarquables comme le Cuivré des marais, le Milan noir ou la Pie-grièche écorcheur. Enfin, le Castor d’Europe et la Loutre occupent aussi bien la rivière du Cher que le plan d’eau.
La LPO Auvergne est en charge de la gestion de ce site qui a appartient à laCommunauté de Communes du Val de Cher.
Depuis 2011, de nombreuses actions de restauration des milieux naturels, de valorisation, de sensibilisation du public et d’inventaires naturalistes sont menées chaque année.
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